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          Thalassius, gardien de Poséidon

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DESCRIPTION

Matériaux :

Ensemble éclectique de pièces industrielles, agricoles et mécaniques de divers usages...

Canettes en bois pour fusette​ de métier (nageoire dorsale)

 

Technique utilisée :

Soudure à la semi, sculpture et découpe à la meuleuse, ponçage, aérogommage, vernissage

 

Dimensions (cm), poids et durée approximatives de création :

- 97h x 54L x 42l

- 35,02 kg

- plus 80 heures de réalisation

​Pourquoi Thalassius, gardien de Poséidon...         

                                                               

Quand j’ai sculpté un phyllopteryx, les gens m’ont dit : “Oh, un hippocampe !” Alors j’ai décidé de leur offrir la nuance. J’ai sculpté un véritable hippocampe pour leur apprendre, à travers l’art, la différence subtile entre ces cousins marins. L’un danse avec des feuilles, l’autre se tient droit, comme un petit cheval des mers.

Depuis l’enfance, ce poisson me fascine. Il n’a ni la taille imposante des requins, ni la grâce fluide des dauphins, mais il a cette allure paisible, presque méditative, suspendue entre deux eaux.

 

L’hippocampe semble ignorer le tumulte du monde, préférant la lente chorégraphie des algues dans le rythme silencieux du courant.

C’est un petit rêveur, plutot contemplatif qu'acteur. Il s’accroche aux herbiers avec sa queue en spirale comme un poète s’agrippe à une idée.

 

Même en amour, c'est un artiste : il danse, littéralement. Les couples se cherchent, semblent se fondre l’un dans l’autre dans des ballets aquatiques qui durent des jours, comme s’ils écrivaient une ode muette à l’amour.

Et puis, merveille des merveilles : c’est le mâle qui porte les petits dans son ventre-bulle, sa poche de vie.

Le monde animal est bien currieux et souvent cruel pour les femelles, mais ici, monsieur prend la relève.

Il accueille les œufs, les couve, puis les expulse dans une sorte de pluie minuscule, un feu d’artifice discret de cavaliers marins liliputiens.

L’hippocampe est un manifeste contre le chaos. Il prouve que l’on peut être petit et fort, lent et libre, tendre et magnifique. Il incarne la sculpture vivante. Et moi, en lui donnant forme, je rends hommage à cette élégance discrète qui, dans le vacarme du monde, chuchote l’humilité de la grâce et de la beauté.

Prévu pour un usage :

Intérieur/extérieur couvert

 

          Phyllopteryx, dragon des mers

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DESCRIPTION

Matériaux :

Couverts, ustensiles de cuisine

Forceps d'accouchement

Technique utilisée :

Soudure à la semi, chalumeau, forge, sculpture et découpe à la meuleuse, ponçage, sablage, polissage, traitement de rouille et vernissage (3 couches)

Dimensions (cm) - poids et durée approximatives de création

- 160 L x 72 l x 105 h

- 84,6 kg

- plus de 4 mois de réalisation

Pourquoi le Phyllopteryx, dragon des mers...                                                             

Il est des créatures qui semblent avoir glissé des pages d’un conte pour venir nager dans les eaux du réel... Le phyllopteryx, ou dragon de mer feuillu, en fait partie. Avec ses arabesques végétales flottantes, il n’est pas simplement un poisson : il est un mystère, une illusion flottante, un rêve écaillé aux couleurs de la mer.

Lorsque j’ai choisi de lui donner forme dans la matière, ce n’était pas seulement un hommage mais une tentative de capturer l’émerveillement. Ce poisson paisible, qui dérive lentement comme un morceau d’algue ensorcelée, incarne l’élégance du camouflage, l’art du silence, et la beauté de la résilience, puisque ses “feuilles” ne servent même pas à nager mais uniquement à tromper l’œil du prédateur.

Dans un monde de poissons pressés, le phyllopteryx prend tout son temps. Grâce à sa structure allongée et fragile, il flotte, il parade. C’est une ode vivante à la lenteur esthétique. Ainsi, en le sculptant, j’ai voulu en faire un messager : celui d’un monde où le bizarre devient beauté, où l’extravagance est naturelle et où la poésie a des nageoires.

Déroulement du projet :

 

Pour le Phyllopteryx :

- Etude du sujet

- Création de plans 2D, 3D et de mise en situation  

- Réalisation du squelette et des bras de support

- Recherche des pièces

- Puzzle de couverts

- Sablage, polissage

- Coloration au chalumeau

- Traitement antirouille

- 3 couches de vernis

Pour la gorgone :

- Forge des tiges principales

- Soudure du squelette et des tiges filetées pour le placement sur le socle et l'accueil du phyllopteryx

- Soudure crachée pour la texture sur la gorgone et les deux caches des tiges filetées du raccord du phyllopteryx à la gorgone

- Nettoyage des morceaux de fil de soudure

- Traitement stop rouille

- Patine de la gorgone

- 3 couches de vernis

Pour le socle : 

- Recherche du support

- Ponçage

- Fraisage pour la plaque d'acier sous le socle

- Fraisage de la plaque d'acier pour fixer la gorgone

- Sablage

- 3 couches de vernis

- Installation éventuelle de pieds ou roulettes

Prévu pour un usage :

Intérieur/extérieur couvert

20.000 fers sous les mers

DESCRIPTION

Matériaux :

Barre à béton de gros calibre, petite barre à béton, reste de plaque d'acier, cuillères, planche d'olivier

 

Technique utilisée :

Soudure forge, soudure à la semi, sculpture et découpe à la meuleuse, chalumeau, aérogommage, ponçage, vernissage

 

Dimensions et durée approximatives de création :

- 129 x 30 x 32 cm

- plus de 60 heures de réalisation


Pourquoi 20.000 fers sous les mers...                                                                         

Lorsque j'ai trouvé cette barre, j'ai été impressionné par sa taille.
J'ai souhaité l'utiliser comme élément principal mais que faire pour la mettre en valeur ?

C'est après mûre réflexion que j'ai opté pour un calamar.
Son corps long et fluide sied parfaitement à son support.

Quant à son nom, c'est simple : un petit hommage à l’œuvre de Jules Verne s'imposait... sans oublier les nombreuses "carcasses" d'acier laissées dans les océans du globe.

Déroulement du projet :

Recherche des pièces

Forge et pliage de la barre à béton

Sculpture du tracé du corps

Découpe, cintrage, déformation thermique des cuillères

Création et mise en forme des tentacules

Création des nageoires

Aérogommage des pièces et soudures

Créations des effets 3d du corps et des tentacules

Polissage

Mise sous acide puis vernissage

Création du socle, ponçage et vernissage

Prévu pour un usage :

Intérieur

 

Tiny house

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DESCRIPTION

Matériaux :

Cuillères, pelles à tarte, billes de roulement, tige acier

Coquille d'escargot de mer géant "Triton" - Charonia tritonis

 

Technique utilisée :

Soudure à la semi, forge, aérogommage

 

Dimensions et durée approximatives de création :

- 40 x 40 x 17 cm

- plus de 80 heures de réalisation


Pourquoi Tiny house...                                                                         

Même si ce petit crustacé est bien sympathique, c'est plutôt ce qu'il représente qui m'importe. Comme lui, j'ai quitté ma coquille, un monde que je connaissais (mon emploi et ma vie bien rangée) au profit d'une autre, mon activité artistique. Tout comme lui, changer de coquille a le désavantage d'être mis à nu, sans protection et sujet au stress de l'inconnu. Mais je reste positif et confiant puisque cette transition se fera, tout comme lui, dans le but de vivre dans un nouvel univers que j'ai choisi et qui me sera plus confortable, empli de nouvelles aventures...

Déroulement du projet :

Recherche des pièces

Recherche du tracé du corps

Découpe, cintrage, déformation thermique des cuillères

Soudure

sculpture des pinces et des yeux

Traitement à l'aérogommeuse

Traitement à la patine cuivre

Vernissage

Prévu pour un usage :

Intérieur

 

Mon dernier combat

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DESCRIPTION

Matériaux :

Pinces, clés, écumoires, pièces agricoles, pièces mécaniques, pièces industrielles, haches, réservoir de moto, vieux bac en tôle d'acier, barres en acier, loupe de chêne indigène

 

Technique utilisée :

Soudure à la semi, acide, sculpture et découpe à la meuleuse. Grignoteuse et ponceuse, chalumeau, fraiseuse, aérogommage

 

Dimensions et durée approximatives de création :

Socle : 128 L x 59,5 l x 5 h (épaisseur du bois)

Crabe : 24 L x 28,5 l x 13 h

Tortue : 115 L x 88 l x 112,5 h


- plus de 160 heures de réalisation


Pourquoi mon dernier combat...

Lorsque l'on pense aux animaux marins dont l’existence est menacée, bien souvent la tortue de mer se retrouvera sur le podium. Si ces reptiles peuvent être centenaires, seulement une sur mille parviendra à cet état. Si la nature peut être cruelle avec elles, l'homme est devenu l'un de ses plus grands prédateurs. La pêche et la pollution ont largement décimé leur population. C'est pour cette raison que j'ai souhaité rendre hommage à ces animaux adorables et paisibles. Le crabe étant l'un de ses mets par prédilection, présenter la statue en instant de chasse me paraissait être une bonne idée.

 

Si j'ai nommé cette création de la sorte, c'est parce que j'estime que lorsque l'on regarde une œuvre, chaque élément a son importance et constitue une partie du puzzle. C'est pour cette raison que je trouvais adéquat de vivre, à travers son regard, les derniers instants de ce petit crabe, son dernier combat...

 

Déroulement du projet :

Recherche des pièces ;

Étude des forme et dimensions du socle en acier de la tortue, plus soudure des tiges pour placement sur le socle en bois ;

Découpe et cintrage des trois barres de support de la tortue ;

Placement des trois barres maîtresses sur le socle ;

Traçage et sculpture dans la masse de la tête de la tortue (découpe et ponçage à la meuleuse) ;

Soudure des pièces de la tête ;

Réalisation de la tortue en mouvement et placement les barres maîtresses ;

Recherche des pièces pour le crabes ;

Mise en en forme des pattes et des pinces ;

Soudure du corps, des pattes et des pinces ;

Découpe et placement des yeux et antennes ;

Étude des forme et dimensions du socle en acier du crabe ;

Placement du crabe sur son socle ;

Réalisation des tiges des algues ;

Gabarit, grignotage, ponçage et mise en mouvement des feuilles d'algues, soudure des feuilles ;

Aérogommage ;

bain d'acide ;

vernis ;

 

Ponçage de la loupe de chêne ;

Recherche de la forme du socle ;

Découpe du socle ;

Ponçage et vernis pour yacht (trois fois avec grains de plus en plus fin puis dernière couche de vernis) ;

Trous pour accueillir la tortue et le crabe ;

Utilisation de la fraiseuse et installation d'une latte en acier pour empêcher le nœud du socle en chêne de craquer ;

Cirage du socle en bois ;

Installation des pieds inox réglables du socle ;

Placement des tortue et crabe sur le socle en bois.

Prévu pour un usage :

Intérieur - extérieur

 

Flamingo Secator

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DESCRIPTION

Matériaux :

Sécateur, barre à béton, engrenages

 

Technique utilisée :

Soudure à la semi

 

Dimensions et durée approximatives de création :

- 41 x 18 x 78 cm
- plus de 40 heures de réalisation


Pourquoi Flamingo secator...

Le week-end, nous sortons parfois en famille pour nous promener et chiner dans diverses brocantes de notre région en vue d'obtenir mes «matières premières». C'est durant l'un de ces marchés aux puces que je suis tombé par hasard sur un sécateur déposé à l'envers, tête en bas. C'est grâce à cette position qu'il m'a directement fait penser à une tête de flamant rose ! Il ne me manquait plus qu'à étudier le corps de l'animal et à trouver les pièces pour le créer !

 

Déroulement du projet :

Recherche des pièces

Recherche du tracé du corps

Réalisation du gabarit en dimensions réelles

Découpe et cintrage des pièces

Polissage

Soudure

Traitement à l'acide des pattes, des yeux et du bec – traitement des engrenages

Repolissage

Vernissage

Prévu pour un usage :

Intérieur - extérieur

 

Le repos des demoiselles

DESCRIPTION

Matériaux :

- Pièces recyclées : cuillères, fourchettes, couteaux, casses-noix, tôle et barre de métal  ;
- Racine de mangrove

- Pierre de schiste ;

 

Technique utilisée :

Soudure à la semi

 

Dimensions et durée approximatives de création :

- 61 x 39 x 68 cm
- plus de 40 heures de réalisation


Pourquoi le repos des demoiselles...

Voici au moins 35 ans que mon père a construit un bassin d'agrément dans son jardin. Déjà tout petit, je passais mon temps à observer les insectes et autres animaux qui m'entouraient. Dans le peloton de mes favoris se retrouvent sans nul doute les libellules et demoiselles. Il est fascinant de constater combien la nature est parfaite. Elle a doté ces larves aquatiques de la possibilité de se transformer en une machine biologique capable de dompter les airs avec une dextérité semblant venir d'un autre monde. C'est pourquoi il me semblait logique de mettre en exergue ces êtres passionnants.

 

Déroulement du projet :

Recherche des pièces

Découpe et placement des pièces

Soudure

Traitement à l'acide de l'intérieur des fleurs de nénuphar

Vernissage (pour un effet mouillé, j'ai uniquement passé du vernis sur la mangrove sous le niveau de flottaison des nénuphars)

Prévu pour un usage :

Intérieur

 

Bulot ou Bigorneau ?

DESCRIPTION

Matériaux :

Poulie navale (1ère moitié du XXème) – outils et pièces agricoles

 

Technique utilisée :

Soudure à la semi

Dimensions et durée approximatives de création :

- 49 x 14 x 23 cm
- Plus de 9 heures de réalisation

Pourquoi le bulot ou le bigorneau...

A l'instar de l'escargot, ces petits gastéropodes marins, pourvus de leur carapace sur le dos, parcourent le monde depuis des milliers d'années. Tout le monde, enfant ou plus grand, a déjà dessiné un escargot... mais un bulot ?!? A part Gary, le meilleur ami de Bob l'éponge, rare sont les escargots marins disposant d'une renommée mondiale. Si ces derniers sont largement décimés pour notre appétit, pourquoi ne mériteraient-ils pas autant d'être sujets à croquis ou à autres ouvrages artistiques que leur cousin terrestre ? Chose dite, chose faite !

 

Déroulement du projet :

Recherche des pièces

Découpe et placement des pièces

Soudure

Vernissage

Prévu pour un usage :

Intérieur - extérieur

Lionfish - La rascasse volante

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DESCRIPTION

Matériaux :

Couverts inox et acier inoxydable

 

Technique utilisée :

Soudure à la semi

Dimensions et durée approximatives de création :

- 59 x 45 x 39 cm
- Plus de 120 heures de réalisation

Pourquoi lionfish - la rascasse volante...

La rascasse est, à mes yeux, l'un des fleurons de la beauté sous-marine. Bien que sa taille ne soit pas imposante, elle n'en reste pas moins dangereuse puisque qui s'y frotte s'y pique. Il s'agit bien d'un animal à l'allure paisible mais qu'il ne faut pas sous-estimer... je pense posséder ce même trait de caractère...

 

Déroulement du projet :

Après avoir choisi cet animal, j'ai longuement étudié sa morphologie et observé de nombreuses photos. J'ai ensuite représenté le poisson sous toutes ses faces puisque toute création débute par une étude minutieuse du sujet qui sera souvent croqué sur papier. J'ai ensuite débuté le squelette sur lequel seront posés les différents éléments. Bien qu'assez basique, il s'agit d'une phase des plus importantes puisque celle-ci donnera non seulement la taille de la sculpture, mais également le mouvement choisi pour l’œuvre. Le choix des couverts et la forme qu'ils adopteront pour l'harmonie du poisson est, à mon sens, l'opération la plus délicate, surtout pour la tête. Il s'agit d'un vaste jeux de puzzle en 3D où il convient, pour chaque pièce, de trouver sa place. Ensuite, vient la partie technique avec la coupe des matériaux utilisés, la soudure, le rabotage des points de soudure et le polissage de la sculpture. Ce fut également la plus longue.

Prévu pour un usage :

Intérieur

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